Le deuxième tour qui a eu lieu le 4 juillet a vu la victoire du libéral Komorowski du Parti de plateforme civique (PO) qui a recueilli 52,63% contre 47,37% pour Jaroslaw Kaczynski du Parti du droit et de la justice (PIS), après dépouillement des bulletins dans 95% des bureaux de vote, a annoncé le chef de la commission électorale nationale Stefan Jaworski.
Le duel a été serré. Lors du premier tour en juin dernier les deux candidats Komorowski et Jaroslaw Kaczynski, jumeau du président tué dans un accident d’avion en avril, et qui a donné lieu à cette élection, étaient au coude à coude.
Le deuxième tour qui a eu lieu le 4 juillet a vu la victoire du libéral Komorowski du Parti de plateforme civique (PO) qui a recueilli 52,63% contre 47,37% pour Jaroslaw Kaczynski du Parti du droit et de la justice (PIS), après dépouillement des bulletins dans 95% des bureaux de vote, a annoncé le chef de la Commission électorale nationale Stefan Jaworski.
La participation dans ce pays de plus de 30 millions d’électeurs était un facteur clé en cette période de vacances.
Elle s’est élevée à 55,29%, a précisé M. Jaworski Fair play, le conservateur Kaczynski a félicité le président gagnant dans un discours qu’il a prononcé dès l’annonce des résultats pour lui, « Les divisions sont un élément inséparable de la démocratie », a déclaré de son côté M. Komorowski, ajoutant : « Il y a un grand travail à faire pour que ces divisions ne nous empêchent pas de coopérer, n’entravent pas la construction d’une entente nationale ». Komorowski, pro-européen a recueilli 51,6% des voix contre 48,4% pour M. Kaczynski grâce à des électeurs de gauche.
Quelques voix ont fait la différence dans une campagne électorale plus calme que d’habitude marquée par les inondations dévastatrices et en proie à des divisions dans une Pologne des campagnes conservatrice et où la population des campagnes est âgée et moins éduquée à celles des villes beaucoup plus jeune et ouverte au monde.
Pour séduire l’électorat, Kaczynski s’est efforcé de faire oublier son style intransigeant, son art de diviser et les blocages répétés des institutions européennes qui ont marqué le temps où il était le Premier ministre de son frère, de juillet 2006 à novembre 2007. L’élection de Komorowski allié du Premier ministre pro-européen Donald Tusk peut être interprété comme un signal fort pro européen notamment avec l’Allemagne qui tient à renforcer ses liens avec la Pologne qui doit présider l’Union européenne au second trimestre 2011.
M. Komorowski, peu charismatique, s’est durant sa campagne lui aussi, posé en rassembleur sous le slogan « L’entente est constructive », qui sous-entend que son élection mettrait fin à une cohabitation difficile entre le gouvernement libéral de Donald Tusk et l’opposition conservatrice qu’avait représentée le président. Lech Kaczynski.
« Cela a été un excellent entraînement », a lancé M. Kaczynski, faisant allusion aux municipales de l’automne prochain et aux législatives de 2011. »Je voudrais pour le moment remercier ceux grâce auxquels nous sommes ici: mon frère et tous ceux qui sont morts dans la catastrophe de Smolensk », a-t-il ajouté. Il a annoncé qu’un « Un mouvement est né de leur mort en martyrs »
Par : Soraya Hakim